Nous avons vu que la création du Seigneur est magnifique, et il nous a amené sur une année 2016 magnifique.
En ce mois de Décembre, souvenons-nous de Jésus-Christ.
Jésus-Christ est vraiment né dans ce monde, et que l’humanité puisse se rendre compte que Jésus existe et est Dieu.
Dans les Évangiles, nous voyons le descriptif de la vie de Jésus. Celui-ci nous a tant aimé. Nous allons faire un focus sur la naissance de Jésus et comment le Père a préparé un sauveur en Jésus-Christ. Nous pouvons également observer la réaction des protagonistes lors de la naissance de Jésus, ces réactions sont un exemple pour nos vies. Il y a des leçons spirituelles auxquelles on peut retenir.
Les cadeaux et les repas sont une tradition, mais la fête de Noël dans l’Église a un autre sens : par la lecture de la naissance du Christ, nous y découvrons la valeur intrinsèque. Luc en particulier a mis l’emphase sur la naissance du Christ.
Observons tout d’abord le discours de Zacharie, père de Jean-Baptiste. Observons cet hymne :
Au chapitre 1 verset 5, on parle du sacrificateur Zacharie. Zacharie et sa femme sont considérés comme justes, ils suivaient les commandements et les ordonnances du Seigneur. Mais ce couple n’avait pas d’enfants. Une femme qui n’a pas d’enfants dans la coutume juif n’a donc pas d’héritage en Dieu. C’est comme si Dieu l’a rejeté, et le mari peut la répudier et prendre une autre femme. Ainsi ce couple fait face à ce problème. C’est donc un fardeau pour eux !
Intérieurement, ils s’aperçoivent qu’ils sont vieux physiquement et que médicalement Elizabeth ne peut être enceinte. Mais un ange annonce à Zacharie que sa femme est enceinte, la réaction de Zacharie est qu’il ne croit pas en ses paroles. Zacharie utilise les circonstances pour décider si oui ou non il croit en Dieu. Les informations passent par notre intellect, par nos oreilles mais la Parole de Dieu par la suite demeure-t-elle dans nos cœurs ? Incrédule, le sacrificateur Zacharie devient alors muet. Pendant ces 9 mois sans parole, « il pourra bien réfléchir » à cette décision de Dieu.
Via cet exemple, nous pouvons apprendre que nous devons être sensibles aux choses spirituelles par le cœur. Sinon, nous ne pouvons pas voir la Parole et l’action de Dieu.
Aujourd’hui, on peut voir 2 types de personnes qui ne rendent pas gloire à Dieu :
- Ceux qui ne croient pas en un Dieu qui résout aux problèmes. Dieu est distant, loin.
- Ceux qui s’appuient sur leurs propres forces : Dieu n’agit donc pas.
Sinon, d’autres considèrent que Dieu est fidèle, et qu’il est possible d’expérimenter au quotidien la grâce de Dieu.
Paul dans 2 Corinthiens 4 : 18 dit que les chrétiens ne doivent pas s’attacher aux choses visibles, car celles-ci sont passagères. Les choses invisibles quant à elle durent. D’où l’importance de marcher avec la foi.
De la naissance de Jean-Baptiste, nous voyons verset 59 que le fils de Zacharie doit s’appeler du nom de son père. Mais Elizabeth prend la parole, affirme que ce fils doit s’appeler Jean. Pourtant dans la famille, personne ne s’appelle Jean. Et lorsque Zacharie écrit sur des tablettes en affirmant que Jean doit être on nom, c’est là où il retrouve sa parole.
Que veut dire le nom de Jean ? Cela signifie la grâce de Dieu. « Dieu a fait grâce, Dieu pardonne ».
Le changement de Zacharie est visible et la foule observait. Le chrétien dans son changement est observé, scruté parmi ton entourage. Soyons des réceptacles pour que les autres voient Dieu en nous.
La grâce de Dieu nous fait prendre conscience de qui on est vraiment, la grâce de Dieu nous avertit et nous rappelle de notre état misérable et c’est en confessant que l’Esprit de Dieu fait son effet !
Et cette grâce prépare une plus grande : Jean-Baptiste prépare la venue de Jésus, il prépare la bonne nouvelle.
Dieu a choisi quelqu’un qui prépare la voie à Christ, pourtant la venue de Christ elle-même sur terre pourrait suffire au salut. Comme Jean-Baptiste, il plait à Dieu de nous utiliser pour partager la bonne nouvelle ! D’une certaine manière, nous avons besoin de beaucoup de « Jean » pour « préparer l’annonce de l’Évangile de Christ. »