« De la parole aux actes »
Proverbes 22.9, par Lorah
Introduction
Quelle est la réaction des gens face aux pauvres que nous rencontrons dans la rue ?
Et quelle est la responsabilité des chrétiens face aux nécessiteux ?
Aujourd’hui, nous sommes appelés à nous engager en faveur de la pauvreté.
S’engager peut faire peur : car il s’agit d’un accompagnement sur la durée.
1) la place que je laisse aux pauvres
Quelle place je donne au pauvre dans ma vie ?
Exercer ma responsabilité sans être submergé.
Proverbes 22.9 dit que l’homme qui regarde autrui avec bonté sera béni parce qu’il a partagé son pain avec le pauvre.
Le texte ne dit pas
- de donner tous ses biens
- d’évangéliser
- d’être ému, indigné
Mais il dit de consacrer une part de son pain.
Il s’agit de se mettre au mouvement et de partager.
On peut par exemple donner à manger, cuisiner aux pauvres.
On peut aussi participer à une collecte de denrées. alimentaires. Ou être bénévole dans une association.
Plusieurs applications possibles.
L’important, c’est de partager, de laisser une place aux pauvres dans nos pensées, dans nos décisions, mais ne pas les exclure de nos préoccupations.
Ce que nous avons reçu de Dieu, en termes de bien et de possessions, c’est un cadeau, un don.
Je dois apprendre à le gérer sagement pour glorifier Dieu.
Est-ce le cas pour moi aujourd’hui ?
2) la bonté, à la source des actes
C’est parfois plus facile d’avoir un regard accuser ou condescendant.
Cela m’amène à réfléchir, quel est mon regard sur l’autre.
Je dois viser une transformation de mon regard.
Ce regard peut être transformé, cela commence dès le plus jeune âge.
Comment ?
- En regardant à Jésus, à ce qu’il a fait sur la croix. Il est le pain de vie.
- En priant. C’est l’arme la plus puissante. Elle nous transforme notre coeur et nous pousse à l’action (si elle est sincère
3) Bénédiction pour les dons que nous faisons
Ce ne sont pas forcément des bénédictions matérielles systématiques.
La bénédiction, c’est regarder les autres avec bonté. Le bonheur de partager. Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (Actes 20.35).
Dieu bénit dans tous les cas la personne qui a donné. Les actes comptent pour Dieu. Dans la souveraineté de Dieu, cette bénédiction peut être sur terre ou dans le ciel.
Conclusion
Dans monde postmoderne, nous trouvons nos ressources
- En regardant à la bonté de Dieu en nous, qui fait déborder sa bonté en nous.
- En regardant à Jésus qui s’est lui-même donné.
Et moi, quelle place est-ce que je donne au pauvre dans ma vie ?