Définition du mot « sacrifice » :
- Dans le dictionnaire : définition de nos jours
- Dans la Bible :
- Dans l’AT, le Lévitique nous en parle.
- Dans le NT, Hébreux en parle aussi, chapitre 13.8-16
Emphase sur Hébreux 13.10-16
1. Allons vers Jésus, qui s’est sacrifié pour nous (v10-14)
Sens de l’autel : lieu où on offre les sacrifices à Dieu
Les prêtres n’avaient pas le droit de manger des animaux de la nouvelle alliance car ils étaient de l’ancienne alliance.
L’auteur fait référence à un certain type de sacrifice : Yom Kippour // Moïse après libération d’Egypte, 40 années dans le désert avec le tabernacle.
Sortir du camp = s’exposer à être impur, donc toutes les choses impures étaient brûlées en dehors.
// v12 Jésus est mort à l’extérieur, l’autel renvoie au sacrifice de Jésus mort à l’extérieur de la ville comme les animaux en dehors du camp à l’époque de Jésus.
C’était un sacrifice parfait dont le but était de purifier le peuple.
Nous n’avons pas un autel physique mais un autel symbolique.
v13 : acceptons d’être méprisés comme Jésus en allant à l’extérieur du camp.
L’auteur s’adresse aux chrétiens qui étaient tentés de retourner au judaïsme, à retourner à l’intérieur du camp.
Les chrétiens étaient non seulement rejetés par les autorités juives mais aussi par les membres de leur famille. C’était un prix à payer dont ils étaient conscients.
Jean 15 : Jésus a prévenu que les chrétiens seraient aussi persécutés comme lui
v14 : les chrétiens sont comme des pèlerins sur la terre, en attendant la Jérusalem céleste
C’est aussi notre espérance en Jésus, nous ne craignons pas le mépris des autres, nous ne nous attachons pas aux choses de ce monde mais nous nous tournons vers la cité à venir.
Aujourd’hui, nous pouvons expérimenter l’absence de communion régulière avec les chrétiens, comme les chrétiens persécutés, dans une moindre mesure.
Apprécions ce temps que nous avons en plus durant notre période de confinement, pour passer du temps dans la lecture et la méditation de la Parole de Dieu.
Nous avons une espérance, nous serons un jour dans le royaume de notre Père.
Chaque jour nous rapproche de cette réalité. Prions pour que nos proches aient aussi cette même espérance.
La tentation des chrétiens de l’époque était de retourner au judaïsme, la nôtre est de nous laisser aller, car c’est coûteux et risquons le mépris.
Restons au contraire attachés à Dieu de tout notre coeur, pour bénéficier de la croix.
Le sacrifice de Jésus est le seul moyen pour nous réconcilier avec Dieu.
Nous n’avons plus d’animaux à sacrifier, mais nous avons aussi des sacrifices.
2. Offrons à Dieu par Jésus un sacrifice de louange (v15)
Nous sommes des adorateurs d’un genre nouveau, notre sacrifice concerne notre louange à Dieu.
Nous n’allons pas à l’Eglise, mais nous sommes l’Eglise.
Mais aucune prière n’irait à Dieu sans l’oeuvre parfaite de Jésus : sa mort et sa résurrection. Jésus est le seul médiateur entre Dieu et les hommes, pour qu’il porte sur nous un regard favorable.
Son but : que les H et F l’adorent, célèbrent son nom, le prient comme Dieu.
Nous faisons finalement ce pour quoi nous avons été créés.
1 Pierre 2.5 : pierre vivantes pour s’édifier et former une sainte communauté de prêtres, pour offrir des sacrifices spirituels acceptés par Dieu grâce à Jésus.
v15 : rendre un culte en tout temps. Nous ne sommes pas des chrétiens du dimanche.
Louons Dieu en tout temps, car en tout temps Dieu est digne de louange, d’être adoré, honoré, célébré.
Le culte est à maintenir, quoi qu’il en coûte, aujourd’hui avec les moyens du bord (visio-conférence).
Que devons-nous faire ? Un sacrifice de louange : par des prières, de l’art (poème ou chant par exemple), tout ce qui découle de notre coeur, de notre amour pour Dieu.
Livre de Psaumes inspirant pour la prière et la louange.
Louons Dieu tous les jours de notre vie.
Grâce à Jésus qui nous a purifié, nous avons constamment accès à Dieu le Père.
Vivons une semaine où nous pouvons dédier notre temps à un sacrifice de louange.
3. N’oublions pas les sacrifices de bienfaisance et d’entraide
Le culte envers Dieu ne se limite pas aux prières et à la louange. D’autres religions vivent cela aussi…
Le chrétien cultive l’amour pour Dieu, mais aussi l’amour pour son prochain.
Les actes d’amour sont aussi des sacrifices offerts à Dieu et qui lui plaisent.
Par nos actes, nous témoignons de Dieu envers les autres : par notre bonté, par notre amour.
Ainsi, le culte/sacrifice envers Dieu s’étale à tout ce que nous vivons.
Galates 5.14: la loi est accomplie dans une parole « tu aimerais ton prochain comme toi-même ».
Attention, ce ne sont pas les actions altruistes qui nous permettent d’avoir accès à Dieu, mais notre relation personnelle avec Dieu qui porte du fruit.
Entraide : sens large avec communion fraternelle, mais sens spécifique avec entraide financière.
Dans notre contexte, comment manifester dans notre Eglise dispersée la bienfaisance et l’entraide ?
Pensons aux autres, prions avec les uns les autres, appelons-nous. Ne négligeons pas de faire le bien car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.
Revenons encore et toujours à la Croix de Jésus, là où il a tout accompli.
Restons attachés à Jésus et soyons des adorateurs dévoués.
Nos sacrifices révèlent notre gratitude pour ce que Jésus a fait pour nous.