40 jours après la résurrection, Jésus va retourner vers Dieu le Père.
Il a tout accompli sur terre, en allant à la Croix.
L’ascension est un jour férié, mais nous avons tendance à oublier son véritable sens. C’est une fête si peu considérée
Grand changement pour les apôtres : ils ont passé 3 ans avec lui et maintenant, il part pour de bon…
Mais le départ du maître n’augure qu’un nouveau départ pour les disciples : Pentecôte, naissance de l’Eglise, propagation de l’Evangile de Jérusalem jusqu’au bout du monde.
Double mouvement ici : Jésus retourne au ciel et les apôtres à Jérusalem
L’ascension de Jésus au lieu de nous arrêter, nous met en mouvement.
Plan de la prédication
- L’absence de Jésus n’est pas la fin de l’histoire
- L’absence de Jésus est temporaire
- L’absence de Jésus ne met pas fin aux réunions de prière
1. L’absence de Jésus n’est pas la fin de l’histoire
Suite directement d’Actes 1.8 où Jésus annonce qu’ils seront des témoins jusqu’au bout de la terre.
Jésus retourne dans son corps au ciel, là où est Dieu. C’est un évènement historique !
Cette nuée rappelle la manifestation de la gloire de Dieu // Exode 40.34 (après la sortie d’Egypte, guidé par Dieu)
Les apôtres étaient les témoins oculaires et ont vu Jésus partir pour de bon.
Son absence n’est pas la fin de l’histoire car seulement le début du livre des Actes. Ni la fin de notre histoire.
Dans le film ET, il part à la fin et c’est la fin de l’histoire.
Il avait promis de ne pas laisser les disciples tout seuls // Jean 14.16-17 (Esprit de vérité), Jean 16.7 (envoi du Défenseur)
Actes 2.32-33 : Jésus avait reçu le SE et l’a déversé (jour de la Pentecôte). Jésus présent au ciel mais présent par son esprit.
Le SE est Dieu.
Impact de l’absence de Jésus sur l’humanité : il est assis à la droite de Dieu, comme un roi qui domine sur toute la terre (Ephésiens 1.20-22)
C’est un homme qui mérite qu’on s’incline, parce qu’il est Dieu aussi. Rien ne lui échappe.
// nous : avons-nous conscience que Jésus règne ? Lui faisons-nous entièrement confiance pour notre vie, pour notre mission ?
L’absence corporelle de Jésus est une bonne nouvelle car il règne dans les cieux.
2. L’absence de Jésus est temporaire
Selon le v11, 2 anges annoncent qu’il va revenir. La nuée est comme un rideau de scène annonçant que c’est fini.
Jésus reviendra un jour dans son corps glorifié sur une nuée (Luc 21.27-28), prophétie de Daniel 7.14 (domination du fils de l’homme est éternelle et son royaume ne sera jamais détruit).
L’absence corporelle de Jésus n’est que temporaire. Jésus reviendra pour nous juger, soit pour nous condamner (séparation éternelle car pas cru en Dieu), soit pour nous ressusciter avec lui (pour ceux qui ont foi). Si nous avons cette foi, c’est un sujet de joie car nous serons avec lui pour toujours.
// nous : annonçons l’Evangile là où Dieu nous a placé.
3. L’absence de Jésus ne met pas fin aux réunions de prière
Les disciples retournent alors à Jérusalem, alors qu’ils étaient sur le mont des oliviers.
Ils se réunissent sur une pièce à l’étage (chambre haute). C’était leur nouveau quartier général.
Selon le v14, les apôtres persévéraient d’un commun accord dans la prière avec les femmes, Marie et les frères de Jésus. Mention ici pour la dernière fois de Marie dans le NT.
Ils priaient en fonction de la promesse qu’ils avaient reçu : le don du SE. Peut-être aussi pour la mission que Jésus leur avait confiée.
Jésus est parti mais les réunions de prière se multiplient.
Actes 2.41-42 : ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières.
// nous : si nous voulons appliquer ce qui se faisait dans Actes, continuons aussi les réunions de prières.
Pourtant, trop souvent, nous oublions la réunion de prière… Soyons une Eglise qui vit l’unité dans la prière, qui expérimente la communion fraternelle dans la prière.
Ceci n’est pas un défi, mais un appel à l’unité.
N’oublions pas que Jésus intercède pour nous, nous prépare une place dans son royaume.
Son ascension de son corps nous garantit que nous-mêmes accéderons à son royaume dans un corps glorifié.
Conclusion : L’ascension de Jésus et la perspective de son retour, loin de nous arrêter, nous mettent en mouvement.