L’aventure de la foi, Ecclésiaste
Georges Muller, leader des assemblées des frères larges (CAEF), qui s’est beaucoup occupé des orphelins. Biographie dans « l’audace de la foi ».
Une vie caractérisée par la foi.
Ecclésiaste 11.1-6
Contexte et introduction :
Écrit par Salomon, enseignement basé sur sa propre expérience.
Au chapitre 11, il s’approche de la fin (avant : travail, mort, politique, etc.)
Il nous invite à prendre part à l’aventure de la foi.
Chemin d’acceptation : accepter de mettre en action, de ne pas tout contrôler, de ne pas tout savoir
1) Accepter de se mettre en action
Exemple d’Indiana Jones.
Elle commence quand on a mis sa foi en Jésus.
Dans Jacques, les actions sont la preuve de l’authenticité de notre foi.
V1, 2, 6 : oser se lancer (jeter, donner, semer).
Tout ce que tu dois faire, fais-le avec la force que tu as.
C’est tant que nous sommes sur cette terre que nous pouvons agir. Chrétien motivé par sa foi en Jésus.
Agir en étudiant la parole, rendre la main aux œuvres, s’encourager, faire des disciples, annoncer la Bonne Nouvelle, faire preuve d’hospitalité. Et surtout accompagner ces actions de la prière.
Mais parfois peur, de mal faire, d’être en position inconfortable, d’échouer.
Ces peurs peuvent devenir un frein pour notre marche chrétienne. Elles nous empêchent de servir librement notre Dieu.
Applications : identifier nos peurs, nos croyances.
La foi nécessite de prendre des risques.
Cela peut coûter du temps, de l’argent, de l’énergie et nous rend vulnérable.
Seule notre foi peut calmer nos peurs, nos doutes, nos insécurités. Ces oeuvres sont préparées d’avance par Dieu.
Soyons prêts à être utilisés par Dieu.
2) Accepter de ne pas tout contrôler
Je suis dépendant du temps, des nuages. Je n’ai pas de pouvoir sur certaines circonstances.
Accepter que je ne peux pas tout contrôler.
La vie n’est jamais comme on a l’a prévue et c’est bien comme ça.
V4 : si on passe du temps à guetter l’imprévu, on ne fera jamais rien… La foi ne nous épargne pas les essais.
Je reconnais que je suis une créature, que Dieu est le créateur. C’est lui qui a tout le contrôle. J’ai une part à faire dans le royaume de Dieu, mais le résultat appartient à Dieu.
Dieu nous fait la grâce de nous mettre à l’oeuvre. Pas par mérite, mais parce qu’il veut qu’on se mette à son service.
Accepter que le planning de ma vie risque d’être modifié par les circonstances, Dieu a le contrôle sur tout.
3) Accepter de ne pas tout savoir
Jean Gabin : ce que je sais, c’est que je ne peux pas tout savoir.
Il sait ce qui est bien, même quand nous ne savons pas.
Ne pas savoir nous permet d’être toujours dans l’aventure.
Dieu est comme une lampe de poche, suffisant pour ne pas trébucher, ne pas tomber. Jésus est une lampe devant nos pas (Psaume 119)
Conclusion
C’est un chemin d’acceptation. L’aventure de la foi nous mène à prendre les risques, sans forcément voir le résultat. L’oeuvre de Dieu va au-delà de ce qu’on peut saisir. Acceptons-nous l’aventure qu’il nous propose ?
Peut-on accepter de laisser « une feuille blanche » à Dieu ?