Pierre, quand il écrit, il écrit des choses qu’il a vécu. Il a vu la résurrection de Lazare, il a vu la multiplication des pains, mais aussi la gloire de Dieu en Jésus-Christ… cette nuée et cette voix qui vient du ciel disant « Tu es mon Fils en qui j’ai mis mon affection ».
Pierre a également vu sa fragilité : le fait d’avoir renié Christ.
Alors quand il écrit aux chrétiens persécutés, et à nous aujourd’hui qui traversons parfois des moments difficiles, il sait alors de quoi il parle.
C’est à cause de l’espérance… qu’il encourage le Peuple.
Mais le fondement de l’espérance, c’est l’oeuvre de Jésus-Christ. Ce mot est bien grand, et parfois on oublie à quel point l’espérance est belle. Qu’est-ce qui nous motive à rester chrétien, à aller de l’avant ? Pierre dit qu’il est important d’être sobres et de tenir notre intelligence en éveil (verset 13).
Les chrétiens sont sauvés, sont pardonnés déjà… mais sur terre, ce n’est pas notre destination finale. Il y a encore mieux par la suite. Voilà d’où vient l’espérance.
Quand l’espérance est véritable, alors on vit les choses différemment. Même si le chrétien vit les choses difficilement, il sait alors que l’épreuve n’est que temporaire. Que l’espérance de la fin de cette vie et de ce que Dieu a préparé du salut soit donc notre force ! Que la fin de l’histoire soit une force ! Cette promesse et cet héritage vient après avoir reconnu nos fautes. Persévérons quelque soit l’épreuve !
Si nous sommes en Jésus, notre identité est la suivante (verset 14) :
– C’est notre identité en tant qu’enfants obéissants qui nous poussent à faire le bien. En tant qu’enfants de Dieu, le chrétien a une nouvelle nature, il fait désormais d’une nouvelle famille.
Au verset 16, c’est un passage de Lévitique (Lévitique 11:44) qui est rappelé. Celui qui nous a choisi, c’est le Dieu qui est saint. Le caractère de Dieu, c’est la sainteté et l’amour ! Dieu sonde les cœurs, les bonnes et les mauvaises motivations . Quant à nous, nous ne savons pas les vraies motivations. Dieu est juste et sait nos motivations. Alors Dieu nous appelle à décider et à choisir. Dans le livre de Deutéronome (ancien testament), Dieu demande au peuple de choisir entre le bien et le mal.
Comme nous avons tous failli, Pierre rappelle aux chrétiens le plan rédempteur de Dieu.
1) Le prix important qui a été payé en vue de notre salut
Le Christ est venu pour sauver les pécheurs.
Comment sommes-nous sauvés ? Alors que les conséquences de nos actions ont une gravité importante devant Dieu. Tout ce que nous avons fait de mal, le Christ a racheté cette dette.
Le Christ a racheté l’humanité non pas financièrement car l’argent périt. Il y a quelque chose de plus précieux : c’est le sang du Christ, c’est sa vie donnée en sacrifice.
Une vie précieuse a été donnée pour le pardon des péchés.
En se rappelant des souillures, de nos attitudes malsaines précédentes, cela a été effacé au prix du Christ qui a payé sur la Croix. Le paiement fut efficace.
2) La personne du Christ
Le Christ pouvait dire au tribunal avant sa condamnation : de quoi ai-je péché ?
Et les autres ne pouvaient pas répondre.
Et la seule condamnation prononcée par les juifs à Christ : « tu es l’égal de Dieu. »
Et pourtant Christ était l’égal de Dieu.
3) Quel est le fondement de notre foi
Nous sommes les bénéficiaires de l’Histoire qui a prévu d’avance le plan rédempteur de Dieu. Pierre a compris cela bien plus tard et se réjouit en écrivant aux chrétiens qui sont persécutés.
La beauté du Christ, celui qui nous aime et nous a donné sa vie. Cela suscite la louange et la reconnaissance à ses enfants pour pouvoir surmonter les difficultés.
Des doutes sur nos désobéissances ? Son sacrifice permet de laver nos péchés.
Des doutes sur l’avenir ? Son plan rédempteur est accompli et est en marche.